Ce que Spinoza écrivait au XVIIème siècle, l’enseignant chercheur d’aujourd’hui peut-il le contredire ? Si ce philosophe visitait de nos jours l’université, ne serait-il pas effrayé par l’absence du corps (notion restreinte ici au sens des corps humains) au sein des questions universitaires ? Les universitaires actuels ne semblent pas chercher à le connaître, en abandonnant la question de son contrôle au sein d’une terrifiante dichotomie entre, d’un côté, un pouvoir extérieur normalisateur et souvent policier, et de l’autre, un individualisme peu informé et isolé. De plus, ces derniers mois, avec la pandémie mondiale du COVID-19, le corps est devenu plus qu’un oublié de l’université, mais un ennemi. Vecteur de maladie et véhicule de la contamination, il a fallu l’exclure de l’enseignement en le confinant au sein de l’espace privé.​

La conférence aura lieu sur Zoom et l’inscription est obligatoire sur le lien suivant : https://bit.ly/3g8b9eT